- plat-bord
-
plat-bord [ plabɔr ] n. m. ♦ Mar. Ceinture en bois entourant les ponts et limitant les bordages en bois. Des plats-bords.
● plat-bord, plats-bords nom masculin Ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges des couples d'un navire en bois. Ceinture horizontale en bois surmontant le bordé d'un navire.plat-bordn. m. MAR Surface horizontale qui termine le bordé d'un navire à sa partie supérieure. Des plats-bords.⇒PLAT-BORD, subst. masc.A. —Madrier pouvant provenir de bateaux détruits. On lui donnera [au vérin] une large base d'appui au moyen de pièces de bois ou plats-bords (HERDNER, Constr. et conduite locomot., t.2, 1887, p.217). V. paire A 1 ex. de Nosban.B. —MAR. ,,Bordage large et épais qui, fixé horizontalement sur le sommet de la muraille d'un bâtiment, recouvre la tête des allonges`` (WILL. 1831). La cange est disposée maintenant pour la descente du fleuve; (...) on a enfoncé de forts tolets dans les plats-bords, les avirons sont armés (DU CAMP, Nil, 1854, p.137). On pouvait encore distinguer les hommes de l'équipage, l'un d'eux couché sur le plat-bord, les autres suspendus aux agrès (FEUILLET, Sibylle, 1863, p.94). [De lourdes nefs, des péniches] venaient, comme endormies aussi, de l'eau jusqu'aux plats-bords (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p.25).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1573 mar. (DUPUYS); 2. 1832 «madrier provenant, la plupart du temps, de bateaux détruits» (RAYMOND). Comp. de plat1 et de bord. Fréq. abs. littér.: 21.plat-bord [plabɔʀ] n. m.ÉTYM. 1573; de plat, et bord.❖♦ Marine.♦ « Dans un bâtiment en bois, ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet. Dans un navire en acier, ceinture en bois entourant les ponts et limitant le bordage en bois » (Gruss). ⇒ Bordage (→ Crocher, cit. 1). || Des plats-bords.0 Un banc à Tarrière, un second banc au milieu, pour maintenir l'écartement, un troisième banc à l'avant, un plat-bord pour soutenir les tolets de deux avirons, une godille pour gouverner, complétaient cette embarcation, longue de douze pieds, et qui ne pesait pas deux cents livres.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 311.
Encyclopédie Universelle. 2012.
